Victor Le Foll est un auteur talentueux de bande dessinée et de la littérature jeunesse. Petit, son cœur balance entre le dessin et l’agriculture, cet amour de la terre hérité d'une enfance à proximité de la ferme familiale situé dans les Monts d’Arrée. Mais ses lectures, ses histoires lui donne goût au dessin. Il tombe dedans comme Obélix dans la marmite. Encouragé par sa famille, il quitte sa Bretagne natale et débarque à Paris pour faire ses études d’Art à Auguste Renoir.

En 2021, il est scénariste du livre jeunesse, Le bestiaire de maman, sublimement illustré par Jeanne Sterkers, publié chez L’Agrume. Il travaille actuellement sur de beaux projets notamment une bande dessinée sur le monde de la pêche et des livres ciblés jeunesse.

Largement influencé par les 2 irrésistibles gaulois, Astérix et Obélix, son univers graphique est fascinant avec toute une profusion de détails et une construction d’images sophistiquées. Il peint à l’aquarelle avec minutie chaque décor et arrière-plan, avec maitrise chaque objet, chaque expression. Ses personnages sont à son image : drôles et attachants !

Ses dessins s’adressent à tous les publics à l’image des artistes qui l’inspirent le plus: Frederic Pilot, Nicolas de Crecy, Rebecca Dautremer, Catharina Valckx, Claude Ponti, Henri Rivière…

Il se prête au jeu et livre une interprétation intimiste et personnelle : une immersion totale dans l’univers de la pêche. Un triptyque authentique, généreux composé de mille détails avec des références au 9ème art. Il dépeint, avec subtilité, ce moment de retrouvaille entre les pêcheurs et leurs familles après une campagne de pêche. Cette histoire lui a été contée par son grand-père, ancien mousse et matelot. 
Doté d’un grand sens de l’écoute, tourné vers ces histoires humaines fascinantes, qu’elles soient terrestres ou maritimes, Victor Le Foll ravive ses souvenirs racontés par sa famille et par son voisinage. 

Lui qui n’a jamais été témoin direct de ce monde disparu avec la modernisation des conserveries, avec la disparation de la pêche et des fours de goémons, peint, avec émotion et une pointe d’ironie, ces rapports humains et ces instants joyeux de partage. Un bel hommage à ces habitants qui vivent dans l’attente insoutenable du retour d’un proche marin ou pêcheur et à ces villes bretonnes ou d’ailleurs rythmées par cette économie.